
Conservation atikamekw nehirowisiw
aski matisiwin
5. Nos savoirs écologiques traditionnels
Protéger un territoire c’est vouloir protéger notre mémoire collective, préserver notre langue et renforcer les connaissances spirituelles, culturelles, historiques et écologiques de la forêt...
Notre vision
La protection du territoire est à la racine de notre identité. Nous sommes Atikamekw Nehirowisiwok. Nous sommes des êtres de la forêt. Pour nous, la biodiversité E aicinakok ka aitakok notcimik regroupe toutes les composantes de l'univers en un équilibre circulaire. La biodiversité, c'est le lien qui unit tous les organismes à un même ensemble. Nous ne traçons pas de ligne franche entre d’un côté les humains, et de l’autre, la nature, la faune, ou bien la biodiversité.
Être Atikamekw Nehirowisiwok c'est développer des connaissances et une capacité pour vivre en harmonie avec la forêt. Nous avons toujours continué d'occuper et d'utiliser le territoire selon notre façon de faire, malgré les pressions de la colonisation.Notre peuple n’a jamais renoncé à son autonomie et maintient encore aujourd'hui différentes activités dans un souci de la pérennité des espèces et de la santé territoire.
Aujourd'hui nous voulons assurer la transmission des savoirs ancestraux aux jeunes générations. La sauvegarde et la mise en valeur de notre langue et de notre culture en dépendent. Mais aussi, les écosystèmes en dépendent tout autant. Assurer le maintien de notre lien au territoire exige des forêts en santé pour la faune comme pour notre souveraineté alimentaire.
Notre langue vit à travers la forêt elle parle des écosystèmes. Notre tradition orale nous communique nos itinéraires anciens et nous parle en même temps des trajectoires des rivières, des orignaux et du caribou. Ces récits nous rappellent ce qui a disparu tout comme ce qu'il faut préserver. Notre façon d’être, de faire, de savoir, de penser, à prendre de prendre soin les uns des autres et de la terre, nous voulons la partager et la mettre en valeur.
Les principes directeurs
Kiskeritamowina e aspictek askik itekera
mtci pimatcitaiikw acitc kitci nakataweritamokw kaie kitci aniskwictamawikok ka ocki pimatsitcik otirisowiniw kaie nehirowimowiniw acitc onehirowisiwin misiwe kitci miwotaikw kaskina ka actek he itoskeiikw
Les grands principes territoriaux qui sont formulés sur la bases de notre tradition ont pour objectif maintenir et protéger notre culture, notre langue, et notre identité à travers la santé du territoire. La tradition orale nous enseigne depuis longtemps les grands principes qui ont marqué notre capacité de survie, d'adaptation et nos façons de faire qui ont favorisé une utilisation pérenne des ressources.
Aujourd'hui avec les différentes pressions contemporaines nous souhaitons mettre ces principes à l'écrit afin de valoriser et maintenir ces principes qui sont reflète notre volonté et nos moyen d'actions pour protéger le territoire. Les aires protégées doivent être les défenderesses et des levier pour l'application de ces grands principes.
1. Les lois naturelles et le code de pratiques
Nous ne traçons pas de ligne franche entre d’un côté les humains, et de l’autre, la nature, la faune, ou bien la biodiversité. Notre vision des aires protégées marque la différence qui..
2. Aski matisiwin, l'appartenance au territoire
Aski matisiwin nous rappelle que nous appartenons à la terre et non l'inverse. C'est le principe qui vient notre responsabilité sacré envers le territoire. Les Atikamekw Nehirowisiwok ont la responsabilité de protéger...
Redimensionner la boite de texte (je ne suis pas capable de le faire)
3. Atoske & nathoho aski : les territoires d'affiliation traditionnelles
Nathoho aski renvoie au principe d'appartenance territorial en fonction des familles. Atoske aski renvoie au principe d'appartenance en fonction des itinéraires de trappe...
Comme j'ai pas mal modifié les principes directeurs, faut s'assurer que c'est la même chose qui figure selon si on voit PLUS ou MOINs.
Dans les titres ça serait bien de mettre les termes en français en dessous (et bien aligner) avec le terme atikamekw. Ça éviterais des longs titres.
5. Ka nikanitc. Le rôle traditionnel des familles et des chefs de territoire
ka nikanitc est le chef de territoire. Il joue un rôle fondamental dans la protection du terriotire. Ka nikanitc détient l'autorité sur le territoire familial et/ou traditionnel. Il possède une grande connaissance du territoire...
5. Nos savoirs écologiques et traditionnels
La conservation doit se planifier sur la base des connaissances atikamekw. Nos savoirs doivent être pris en compte à chaque étape de la conservation...
6. La justice réparatrice des aires protégées
Pour nous, les aires protégées sont des gestes de réparation. Créer une aire protégée (et le faire pour et par notre peuple), c’est une forme de justice qui renverse les injustices...
Pour les territoires familiaux- mettre la carte des territoires familaux sur Nitaskinan. Je ne sais pas si je te l'ai envoyé, sinon on peut la trouver sur internet.
7. La justice réparatrice
La conservation doit agir comme un acte de réparation pour les peuples autochtones. La conservation devient une forme de justice ...
7. La santé et le bien-être
La protection de la biodiversité est souvent associé avant tout aux bienfaits pour la santé des écosystèmes plutôt que pour la santé au niveau social.Pourtant, lorsque la forêt est malade, nous le sommes aussi. La dégradation de notre milieu de vie a contribué (et contribue toujours) à créer un vide identitaire. Il affecte ainsi notre bien-être individuel et collectif. Le sentiment de perte du territoire a ainsi engendré des traumatismes intergénérationnels...
8. L'application des droits autochtones et l’autodétermination
Les droits ancestraux pour nous sont des droits de mettre fin à notre déracinement qui a marqué notre histoire. C’est le droit de renouer avec la terre et avec nos racines...
9. Les gardiens du territoire et la tradition du Tipahiskan iriniw
Tipahiskan signifie « l’acte d’évaluer l’état d’un territoire ou d’y faire un inventaire faunique 6» Traditionnellement, le Tipahiskan va observer le territoire et veille à respecter la nature des interactions entre les êtres humains et la forêt...
Nos projets
L’Enseignement, la transmission des savoirs et l’innovation

La guérison sociale

L'écotourisme

Quels mots sur les baux de villégiature...
L’accroissement de la villégiature sur le territoire a eu pour conséquence de réduire nos territoires de chasse. Avec la villégiature, la chasse et la pêche sportive ont nettement augmenté, ce qui est venu faire pression sur la disponibilité des ressources fauniques et sur notre mode de vie. Une aire protégée impose normalement un moratoire sur la construction de nouveaux baux de villégiature, mais celles et ceux ayant déjà fait l’acquisition d’un bail sont à même de le conserver.
Les baux de villégiature servent à louer un accès à la nature sur les terres publiques. Ces ententes locatives sont attribuées par un tirage au sort par la SÉPAQ, qui détermine le nombre de baux distribué par région. Le coût des logements, quant à lui, est déterminé par le Ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN).
Questions ou commentaires sur notre démarche?
Vers une redéfinition du tourisme
À l’heure actuelle, Wemotaci n’a pas d’établissements touristiques. Masko cimakanic aski pourrait se voir un espace de prédilection pour un tourisme socio et éco responsable. Le tourisme peut se voir un médium pour faire connaitre notre culture, notre histoire, nos valeurs environnementales et ainsi devenir un lieu d’échange et d’ouverture. Nous voulons encourager un tourisme différent basé sur autre chose que la chasse et la pêche sportive. Le tourisme pourrait s’orienter vers le repos, le ressourcement et la découverte de la culture et de l’histoire atikamekw par exemple.
Les peintures rupestres de Cocotesik Sakihikan
En bordure de Cocotesik Sakihikan (peut-être mettre la carte avec l’identification) l’on retrouve des peintures rupestres datant de plusieurs centaines d’années qui témoignent de notre occupation ancestrale du territoire. Les peintures rupestres sont des vestiges de dessins sur la roche, généralement faits à l’ocre rouge. Ces peintures sont témoignages culturels très puissants de notre passé.
(ON VA MASQUER CETTE SECTION POUR L'INSTANT)
Les maisons guérisons
